Auteur : Fabien Cerutti
Édition Mnémos
20€ - 437 pages
Et si l’origine du plus grand lac de la région de Cologne avait un rapport avec une prophétie réalisée en 1341 ? Et si cette même année, le chevalier de Kosigan avait réveillé des forces qui le dépassent ? Et si le destin de sa postérité se jouait cinq siècles plus tard dans la cave voûtée d’un bistrot parisien ? Et si les secrets révélés dans ce livre étaient dangereux ? Et qu’en les découvrant, vous deveniez complice…
Édition Mnémos
20€ - 437 pages
Et si l’origine du plus grand lac de la région de Cologne avait un rapport avec une prophétie réalisée en 1341 ? Et si cette même année, le chevalier de Kosigan avait réveillé des forces qui le dépassent ? Et si le destin de sa postérité se jouait cinq siècles plus tard dans la cave voûtée d’un bistrot parisien ? Et si les secrets révélés dans ce livre étaient dangereux ? Et qu’en les découvrant, vous deveniez complice…
Quatrième tome de la série à succès de fantasy
historique, Le Bâtard de Kosigan, le Testament
d’involution conclu ce premier cycle avec un final époustouflant.
Fabien Cerutti enchaîne révélation sur révélation au sein d’une action
trépidante de bout en bout pour nous dévoiler l’un des secrets les mieux gardés
de l’histoire et peut-être l’un des plus renversants…
Mon avis :
Je l’ai attendu, je l’ai savouré, je l’ai fait durer mais
j’ai finalement terminé Le Testament d’Involution, quatrième et dernier tome du
premier cycle des aventures du Bâtard de Kosigan. Après la fin en double cliffhanger
du précédent opus, c’est avec inquiétude que j’ai continué à suivre les
aventures de Pierre Cordwain de Kosigan en 1341 et de son descendant Kergaël en
1900. Inutile de dire que Fabien Cerutti ne laisse à personne le temps de se
reposer, surtout que ce tome-ci semble bien plus porté sur l’action que le
précédent, qui avait pris le temps de présenter les protagonistes et d’offrir
quelques réponses.
Étonnamment, Kosigan semble être bien souvent pris au
dépourvu, lui qui nous avait habitué à toujours anticiper les coups de ses
adversaires. Notre héros se retrouve plus d’une fois pris entre deux feux, à
devoir improviser mensonges sur mensonges pour convaincre l’un ou l’autre de
ses employeurs de sa fidélité. Il est un peu surprenant de retrouver le
mercenaire dans une telle posture, mais il récolte les fruits du jeu dangereux
auquel il joue, en vendant ses services à des partis ennemis. Ainsi, le Bâtard
s’est engagé auprès de l’Herzog Von Hohenstaufen qui cherche, entre autres, à
contrer l’Inquisition, mais aussi auprès du Cardial de Las Casas, grand Inquisiteur
qui souhaite annihiler le cénacle des sorcières du Mondkreises… mais aussi
auprès de ces mêmes sorcières. Tout en aidant tout à la fois Las Casas et les tisseuses
à réaliser une prophétie qui permettrait à celui qui l’accomplirait de se voir
doter de dons incroyables. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Eh bien, tout.
Mais malgré une fin somme toute honnête, je crois bien qu’il faudra attendre le
prochain cycle pour en savoir davantage !
Quelques siècles plus tard, Kergaël est, comme vous vous en
doutez si vous avez lu le tome précédent, quelque peu en retrait et laisse le
devant de la scène à ses amis et alliés. Et c’est un délice de découvrir,
chapitre après chapitre, des fissures apparaitre sur les murs qui séparaient
les aventures des héros de chacun des siècles. Le jeu du mystère instauré par l’auteur
au tout début du cycle touche à sa fin et la question se pose encore et encore :
où sont passés la magie et les créatures fantastiques ? Pourquoi ont-elles
disparu de nos livres d’Histoire ? Les réponses apportées par le tome
précédent seront ici complétées avec subtilité et intelligence, et ce jusqu’à
la toute fin du roman. Et quelle fin superbe ! C’est un très bel hommage au
genre de l’imaginaire qui ne pourra que ravir les lecteurs et les lectrices de
fantasy. Fabien Cerutti joue le jeu jusqu’au bout et nous invite cette fois à
jouer avec lui, nous offrant l’une des fins de cycle les plus jolies et
satisfaisantes que j’aie pu lire. Mais est-ce bien surprenant, venant d’une
telle saga ? N’hésitez plus à vous lancer ou à continuer de découvrir les
aventures du Bâtard de Kosigan, je vous promets un voyage épique et passionnant
qui vous laissera tout à la fois triste de le quitter, mais très certainement
conquis∙e !
J'ai le premier tome du Batard de Kosigan dans ma PAL depuis genre une éternité. J'ai honte. Mais j'ai peur en fait. Le côté vieille France m'intimide. Enfin je me comprends...
RépondreSupprimerOh n'aie pas peur ! C'est un monstrueux travail d'historien, mais tellement accessible ! Et c'est très moderne dans le traitement des personnages. En tout cas, si tu lui laisses sa chance, viens me le dire ! :)
SupprimerDieu que tu me donnes envie de poursuivre <3 Le deuxième tome m'a TELLEMENT plu ! Mais cela voudrait dire qu'il me faut craquer de suite pour le 4e... Mes finances ne vont pas aimer x)
RépondreSupprimerCela fait un bout de temps que je n'avais pas pris le temps de venir te faire un coucou ici mon Alli, autant dire que je redécouvre ton blog... Qu'il est beau ainsi <3 <3
Oh oui, mais il faut craquer parce que cette saga, c'est une de mes préférées ! Alors fonce !
SupprimerEt merci Bouchon <3 Moi-même je rate beaucoup de commentaires, blogger ne prévient plus... Tes mots me font bien plaisir !