Autrice : Aurélie Wellenstein
Éditions Scrineo
288 pages – 16.90€
Un éclair aveuglant, suivi d'une terrible onde de choc...
En l'espace de quelques minutes, un séisme temporel ravage la Terre, et la
vie de Callista bascule. Le monde qu'elle connaissait n'est plus. Les
différentes époques se sont mélangées, les corps des survivants ont fusionné
les uns avec les autres ou avec leur environnement.
Indemne, Callista avance au hasard, à la recherche d'un refuge dans ce chaos.
Talonnée par le "Flash", réplique mortelle du tremblement de terre,
elle rencontre d'étranges créatures, amies ou ennemies, issues de siècles
différents.
Pour la jeune fille, une lutte terrifiante s'engage au rythme des
pulsations du Flash.
Si elle s'arrête ou ralentit, elle sera anéantie...
Mon avis :
La Mort du Temps est le dernier roman d’Aurélie Wellenstein, dernier coup de cœur en date des Imaginales et coup de cœur de ma personne depuis Le Roi des Fauves. Cette fois-ci, c’est un roman fantastique que nous propose l’autrice, dans un Paris ravagé par une étrange catastrophe sismique. Avec La Mort du Temps, l’autrice prouve qu’elle maitrise aussi bien ce genre que la fantasy et nous offre un page-turner angoissant et original.
Lorsque
Callista se réveille d’un coma après un accident de voiture, elle n’a pas le
temps de se remettre de ses émotions : un séisme secoue la ville et
détruit tout sur son passage. Fuyant les bâtiments qui s’écroulent, elle
comprend rapidement que ce tremblement de terre n’a rien de naturel et que le
temps et l’espace semblent eux aussi perturbés, provocant un terrifiant chaos à
chaque secousse. Devant ses yeux horrifiés, êtres humains et immeubles sont
détruits, anéantis ou même mélangés. L’horreur semble émaner d’un flash de
lumière dont rien n’arrête l’avancée. Puisque Callista ne peut rien faire
d’autre que fuir, elle se donne une quête : retrouver Emma, sa meilleure
amie, gravement blessée dans l’accident de voiture et probablement incapable
d’échapper au phénomène.
Le
roman commence sur les chapeaux de roue, ne laissant ni au lecteur ni à
l’héroïne le temps de s’habituer à la situation. Ainsi, les premières pages
sont un peu confuses, à l’image de ce que ressent Callista. La jeune fille est
livrée à elle-même, luttant contre la peur, la faim, la soif, l’inconfort…
jusqu’à ce qu’elle finisse par rencontrer d’autres protagonistes. Le petit
groupe qui se forme au fur et à mesure est très agréable à suivre, tous sont
très attachants à leur manière et encore une fois crédibles et pleins de
défauts humains, prouvant une fois de plus le talent de l’autrice pour ce qui
est de créer des personnages. Mais c’est surtout l’originalité de l’intrigue
qui m’a conquise : La Mort du Temps est une sorte de course poursuite où
l’ennemi est le temps au sens propre du terme, et c’est un antagoniste
terrifiant qui semble impossible à affronter. Il reste mystérieux et intangible
jusqu’à la toute fin qui apporte une conclusion aussi crédible que bien pensée
à cette histoire. Et quelle fin !
On
retrouve aussi les thèmes de prédilection d’Aurélie Wellenstein : la
métamorphose et l’hybridation, et c’est une nouvelle fois traité différemment
mais toujours avec talent. Ici, c’est au service de l’acceptation de l’autre,
de la honte, des préjugés. Les protagonistes touchés par le phénomène sont d’autant
plus empathiques, comme si leur transformation faisait au contraire ressortir
ce qu’ils avaient de plus humain en eux. Les monstres de l’histoire ne sont pas
les antagonistes, ils en sont les héros. La
Mort du Temps est définitivement un très bon livre, sur lequel je ne peux pas
en dire autant que je le voudrais pour ne pas gâcher les nombreuses révélations
et thématiques abordées tout au long de du roman. J’ai apprécié suivre
l’avancée du petit groupe de survivants et les rebondissements de l’histoire,
mais j’ai encore plus apprécié les révélations finales et la conclusion si bien
pensée. Aurélie Wellenstein est une autrice qui a beaucoup à apporter à
l’imaginaire français et je vous encourage vivement à la découvrir, vous ne le
regretterez pas !
Ce roman m'attire moins que ces deux précédents que j'avais pourtant bien aimés. Je ne sais pas, je fais un blocage depuis que j'ai découvert le résumé. J'ai tout de suite pensé à l’Histoire Sans Fin avec le Néant qui talonne le héros >___< Je n'arrive pas à m'en défaire pour l'instant.
RépondreSupprimerJe t'avoue n'avoir même pas lu le résumé, je me suis juste jetée dessus quand j'ai vu le nom de l'autrice ! Je ne m'attendais pas du tout à ça et j'ai vraiment passé un très bon moment. Je ne me souviens plus du tout de l'histoire de l'Histoire sans fin, je ne pourrais donc pas te dire si ça y ressemble ou pas o.o
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