Auteur : Fabien Cerutti
Mnémos
Le
chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie
de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard
», exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par
les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la
manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe.
En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis.
À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel…
En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis.
À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel…
Une fois encore, j'ai été gâtée grâce à Masse Critique !
J'en profite pour remercier Babelio et les éditions Mnémos pour
l'envoi de ce roman que j'ai beaucoup apprécié. Si ma critique
s'est faite attendre, je n'en ai pas moins dévoré le livre en très
peu de temps ! Le livre en lui même est d'ailleurs très beau et je
suis ravie d'ajouter un si beau roman à ma bibliothèque, mais je
suis rarement déçue par la qualité des romans chez Mnémos !
Le Bâtard de Kosigan est un roman de fantasy historique et je
dois avouer ne pas m'y connaître assez pour déterminer où commence
et où s'arrête la fiction dans le récit de Fabien Cerutti. On voit
tout de même apparaître certains noms connus, mais de là à vous
dire si leur histoire personnelle est respectée... Dans tous les
cas, le roman est crédible. Fabien Cerutti arrive à rendre le plus
naturellement possible la présence d'êtres tels les elfes ou des
hybrides félins participants au tournoi sans que le lecteur ne tique
et j'ai personnellement adoré cet aspect là du roman.
Comme son nom l'indique, le Bâtard de Kosigan est donc un bâtard,
mais un de noble ascendance. Quelques... frictions avec sa famille,
que je vous laisse découvrir, l'ont poussé à se mettre à son
compte, et ce à la tête d'une bande de mercenaires assassins aux
talents multiples. Pierre Cordwain de Kosigan, en 1339, nous apparaît
très vite comme un personnage intelligent et roublard auprès de qui
les apparences sont souvent trompeuses. Officiellement participant à
un tournoi de joute dont la récompense en ferait baver plus d'un, on
comprend bien vite que tout ceci n'est qu'une diversion et que le
Bâtard n'est pas là par hasard. Et si par la même occasion il peut
gagner quelques pièces d'or et ce sans s'embêter à respecter les
règles, pourquoi pas !
Parallèlement, nous suivons de façon épistolaire les aventures
de l'héritier du Bâtard de Kosigan, en 1899. Nous faisons
connaissance avec celui-ci dès le début du roman, puis en
alternance quasiment un chapitre sur deux. Il se fait appeler Michaël
de Konnigan et est professeur d'archéologie médiévale. Je vous
laisse découvrir son intrigue personnelle, ne vous révélant que le
fait qu'elle semble liée à celle de son ancêtre...
Habituellement allergiques aux romans épistolaires, je me suis
étonnée à attendre avec impatience chacune des prochaines lettres
de Michaël de Konnigan, très intéressée par la façon dont son
histoire est traitée. On nous met vraiment à la place de son
correspondant, lequel doit parfois attendre que son ami ait fini de
s'amuser à le tenir en haleine...
Je pense que j'ai lu le roman aussi vite grâce à l'alternance
des chapitres entre Michaël et Pierre. J'attendais chacun avec
impatience, ce qui fait qu'aucun ne m'a ennuyée. Je ne sais pas si
je suis bien claire, mais je veux simplement dire que c'est
habilement réalisé, pas du tout lourd, que le rythme n'en souffre
pas... Bref j'ai adoré.
Aussi je n'aime pas les personnages parfaits à qui tout réussi
et pourtant j'ai beaucoup aimé le Bâtard, et ce parce qu'il est
roublard, tricheur et menteur, entre autres. Il y aura sûrement des
gens pour se plaindre de la facilité qu'il a à séduire les femmes,
mais ces dernières lui rendent bien.
Le Bâtard de Kosigan est un roman que j'ai donc beaucoup aimé et
que je conseille à tout lecteur de fantasy. J'ajouterais qu'il est
bien écrit, vraiment agréable à lire et qu'aucun temps mort n'est
venu gâcher ma lecture. J'attends donc avec impatience la suite,
autant de l'histoire de Pierre de Kosigan que de celle de Michaël de
Konnigan. Un très bon premier roman !
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