Auteur : Larissa Ione
Bragelonne
360 pages
20€
La fin des temps approche. Les cavaliers de l'Apocalypse devront
choisir de préserver leur humanité et combattre aux côtés du bien
ou, au contraire, embrasser leur destinée et déchaîner l'Enfer sur
Terre. Ares, destiné à devenir Guerre, craint peu de choses. Fin
stratège et redoutable avec une lame, il a participé à toutes les
grandes batailles de l'histoire. Alors que les émotions n'ont aucune
prise sur lui depuis bien longtemps, il va s'avérer que sa seule
faiblesse est une femme. Cara Thornhart, humaine, entraînée dans un
monde qu'elle ne comprend pas et auquel elle ne peut survivre, s'est
retrouvée porteuse de la marque qui fera d'Ares un démon à part
entière. Consumé par le désir et privé de tous ses pouvoirs
lorsqu'il est près d'elle, Ares devra pourtant trouver le moyen de
sauver la jeune femme d'une mort certaine, ou accepter d'être le
héraut d'Armageddon.
Mon avis :
Avec ce roman, je me lançais dans un nouveau style littéraire
que j'avais très peur de ne pas apprécier. J'avoue que si je
n'avais pas gagné le roman, je serais probablement passée à coté.
C'est le côté mythologie biblique qui m'a tentée, bien plus que
l'urban fantasy qui me freinait carrément. Mais je dois reconnaître
que l'auteur a plutôt réussi son pari et on obtient un roman
majoritairement agréable à lire, crédible et finalement assez
bon.
Alors apparemment, Les Cavaliers de l'Apocalypse est un spin off de la série de romans Démonica, du même auteur. Je n'en savais rien, je ne connaissais pas et cela n'a en rien dérangé ma lecture, je pense donc que vous pouvez vous lancer sans crainte si ce n'est peut-être d'aimer et d'avoir envie de vous lancer dans la saga « mère ». On croise au cours du roman quelques personnages de la série en question qui m'ont agréablement surprise. Les personnages ont de l'humour et de la répartie en fait, tout simplement. Alors si je dois lire de l'urban fantasy, je commencerais par là... mais on y est pas encore, hein.
Comme je le disais, la mythologie biblique est un sujet qui m'intéresse et c'est ce qui a attiré mon attention sur ce roman. Bien sûr, Larissa Ione le revisite à sa sauce et fait un travail plutôt crédible. Reseph, Ares, Thanatos et Limos sont les quatre cavaliers de l'Apocalypse... en sommeil. Si leurs sceaux venaient à se briser, ils basculeraient du coté obscur de la force et prendraient leurs identités apocalyptiques, soit respectivement Pestilence, Guerre, Mort et Famine. Jusque là, ça va.
Mais dès le début du roman, Reseph, le plus aimable de la fratrie, voit son sceau se briser. Devenu Pestilence, il n'aura de cesse de faire basculer à sa suite son frère Ares, lequel semble posséder le sceau le plus facile à détruire. En effet, ce dernier s'incarne, après quelques péripéties, en Cara, jeune humaine timide, fragile et franchement banale. Si la jeune femme meurt, le sceau se brise. Ainsi Ares doit protéger la jeune femme et un attachement réciproque nait entre les deux protagonistes principaux... Comme on s'y attend.
On découvre aussi au cours du roman les frères et sœur de Ares, lesquels seront les héros respectifs des romans suivants. En effet, l'auteur a choisi d'écrire un tome par Cavalier, un tome par « couple » , et très franchement, Ares semble être le moins intéressant de la fratrie. J'attends avec curiosité de voir ce que nous réserve l'auteur sur les trois autres, et j'ai pas mal d'espoirs sur le second tome, focalisé sur la fougueuse Limos.
On découvre aussi les créatures propres à la mythologie biblique, tels que les adorables chiens des enfers, les anges déchus, les démons ainsi que des personnages qui, je pense, ont une importance bien plus grande dans la saga Démonica. Finalement, Guerre est un bon tome d'introduction. Il met en place l'univers aussi bien pour les lecteurs aguerris que pour les débutants dans le genre, comme moi. Je n'ai été perdue à aucun moment et j'ai très vite été plongée dans l'histoire, laquelle débute assez rapidement et laisse très peu de temps morts. D'ailleurs, en parlant de temps morts...
Aleeeeeeerte Pegi 16, scènes crues en vue, le livre n'est pas à mettre entre toutes les mains ! Bon, je sais pas si ça émoustille les demoiselles ce genre de scènes, mais je les ai trouvé assez... caricaturales. Too much. Elles m'ont fait rire quoi. Dans certains bouquins de fantasy, on lit du plus cru et sympa en quelques lignes, là je m'ennuyais sur deux, trois pages de préliminaires assaisonnées de phrases qui plombaient l'ambiance et me faisaient mourir de rire. Et à vrai dire, c'est plutôt dommage parce que sans ça, le roman est carrément accessible aux jeunes ado. Bon, j'imagine que c'est ce qui plait et fait le charme de l'écriture de Larissa Ione mais c'est à mes yeux le point le plus négatif du roman. Pour moi, l'érotique était ici plutôt comique, dommage ! Cependant j'ai bien apprécié « l'excuse » offerte par l'auteur : les quatre Cavaliers sont le fruit de l'union d'un ange et de Lilith, démone succube, très portée sur la chose. Et apparemment, c'est quelque chose d'héréditaire, ah ah ah !
Et puisque j'y suis, et ce sera le deuxième point négatif (directement-relié-au-premier) c'était uuuun peu facile, un peu survolé et un peu light toute cette histoire entre Ares et Cara. Le roman ne fait finalement que 300 et quelques pages et on passe un peu trop vite d'alchimie sexuelle à amour. Mais on pardonne facilement à l'auteur de ne pas s'attarder sur l'attachement naissant entre les deux héros pour se focaliser sur l'intrigue principale.
Si ce n'est ces quelques points, j'ai plutôt apprécié. Assez pour lire la suite, à vrai dire, et c'est déjà pas mal. J'ai le fol espoir que ce qui m'a déplu sera amélioré par la suite mais étonnamment je n'y crois pas trop... Enfin, on verra bien ce que nous réserve Larissa Ione dans le second tome, Famine, qui comme son nom l'indique, va se focaliser sur Limos.
Aussi, la couverture est plutôt sympa, même si je suis une inconditionnelle des couvertures illustrées, je dois avouer que celle-ci a son charme. L'effet doré n'est pas sans rappeler celui des romans du mois du cuivre de Bragelonne et le roman ne jure pas à coté d'eux sur les rayons de ma bibliothèque, et c'est un bon point. Je suis dure avec les couvertures.
Ce roman m'aura donc positivement fait découvrir un nouveau genre. Je suis loin de laisser tomber ma fantasy pure et dure pour l'urban, mais je pense tout de même finir la saga, si la suite reste au niveau ou s'améliore. Pour ce roman-ci, je retiendrais l'humour, le travail sur l'univers et l'adaptation d'un mythe vu et revu d'une façon qui m'a convaincue. Pour les adeptes du genre, préférez tout de même lire l'avis de lecteurs d'urban fantasy. Mais sachez qu'une non-adepte n'a pas détesté !
Alors apparemment, Les Cavaliers de l'Apocalypse est un spin off de la série de romans Démonica, du même auteur. Je n'en savais rien, je ne connaissais pas et cela n'a en rien dérangé ma lecture, je pense donc que vous pouvez vous lancer sans crainte si ce n'est peut-être d'aimer et d'avoir envie de vous lancer dans la saga « mère ». On croise au cours du roman quelques personnages de la série en question qui m'ont agréablement surprise. Les personnages ont de l'humour et de la répartie en fait, tout simplement. Alors si je dois lire de l'urban fantasy, je commencerais par là... mais on y est pas encore, hein.
Comme je le disais, la mythologie biblique est un sujet qui m'intéresse et c'est ce qui a attiré mon attention sur ce roman. Bien sûr, Larissa Ione le revisite à sa sauce et fait un travail plutôt crédible. Reseph, Ares, Thanatos et Limos sont les quatre cavaliers de l'Apocalypse... en sommeil. Si leurs sceaux venaient à se briser, ils basculeraient du coté obscur de la force et prendraient leurs identités apocalyptiques, soit respectivement Pestilence, Guerre, Mort et Famine. Jusque là, ça va.
Mais dès le début du roman, Reseph, le plus aimable de la fratrie, voit son sceau se briser. Devenu Pestilence, il n'aura de cesse de faire basculer à sa suite son frère Ares, lequel semble posséder le sceau le plus facile à détruire. En effet, ce dernier s'incarne, après quelques péripéties, en Cara, jeune humaine timide, fragile et franchement banale. Si la jeune femme meurt, le sceau se brise. Ainsi Ares doit protéger la jeune femme et un attachement réciproque nait entre les deux protagonistes principaux... Comme on s'y attend.
On découvre aussi au cours du roman les frères et sœur de Ares, lesquels seront les héros respectifs des romans suivants. En effet, l'auteur a choisi d'écrire un tome par Cavalier, un tome par « couple » , et très franchement, Ares semble être le moins intéressant de la fratrie. J'attends avec curiosité de voir ce que nous réserve l'auteur sur les trois autres, et j'ai pas mal d'espoirs sur le second tome, focalisé sur la fougueuse Limos.
On découvre aussi les créatures propres à la mythologie biblique, tels que les adorables chiens des enfers, les anges déchus, les démons ainsi que des personnages qui, je pense, ont une importance bien plus grande dans la saga Démonica. Finalement, Guerre est un bon tome d'introduction. Il met en place l'univers aussi bien pour les lecteurs aguerris que pour les débutants dans le genre, comme moi. Je n'ai été perdue à aucun moment et j'ai très vite été plongée dans l'histoire, laquelle débute assez rapidement et laisse très peu de temps morts. D'ailleurs, en parlant de temps morts...
Aleeeeeeerte Pegi 16, scènes crues en vue, le livre n'est pas à mettre entre toutes les mains ! Bon, je sais pas si ça émoustille les demoiselles ce genre de scènes, mais je les ai trouvé assez... caricaturales. Too much. Elles m'ont fait rire quoi. Dans certains bouquins de fantasy, on lit du plus cru et sympa en quelques lignes, là je m'ennuyais sur deux, trois pages de préliminaires assaisonnées de phrases qui plombaient l'ambiance et me faisaient mourir de rire. Et à vrai dire, c'est plutôt dommage parce que sans ça, le roman est carrément accessible aux jeunes ado. Bon, j'imagine que c'est ce qui plait et fait le charme de l'écriture de Larissa Ione mais c'est à mes yeux le point le plus négatif du roman. Pour moi, l'érotique était ici plutôt comique, dommage ! Cependant j'ai bien apprécié « l'excuse » offerte par l'auteur : les quatre Cavaliers sont le fruit de l'union d'un ange et de Lilith, démone succube, très portée sur la chose. Et apparemment, c'est quelque chose d'héréditaire, ah ah ah !
Et puisque j'y suis, et ce sera le deuxième point négatif (directement-relié-au-premier) c'était uuuun peu facile, un peu survolé et un peu light toute cette histoire entre Ares et Cara. Le roman ne fait finalement que 300 et quelques pages et on passe un peu trop vite d'alchimie sexuelle à amour. Mais on pardonne facilement à l'auteur de ne pas s'attarder sur l'attachement naissant entre les deux héros pour se focaliser sur l'intrigue principale.
Si ce n'est ces quelques points, j'ai plutôt apprécié. Assez pour lire la suite, à vrai dire, et c'est déjà pas mal. J'ai le fol espoir que ce qui m'a déplu sera amélioré par la suite mais étonnamment je n'y crois pas trop... Enfin, on verra bien ce que nous réserve Larissa Ione dans le second tome, Famine, qui comme son nom l'indique, va se focaliser sur Limos.
Aussi, la couverture est plutôt sympa, même si je suis une inconditionnelle des couvertures illustrées, je dois avouer que celle-ci a son charme. L'effet doré n'est pas sans rappeler celui des romans du mois du cuivre de Bragelonne et le roman ne jure pas à coté d'eux sur les rayons de ma bibliothèque, et c'est un bon point. Je suis dure avec les couvertures.
Ce roman m'aura donc positivement fait découvrir un nouveau genre. Je suis loin de laisser tomber ma fantasy pure et dure pour l'urban, mais je pense tout de même finir la saga, si la suite reste au niveau ou s'améliore. Pour ce roman-ci, je retiendrais l'humour, le travail sur l'univers et l'adaptation d'un mythe vu et revu d'une façon qui m'a convaincue. Pour les adeptes du genre, préférez tout de même lire l'avis de lecteurs d'urban fantasy. Mais sachez qu'une non-adepte n'a pas détesté !
La couverture sponsorisée par Prince Of Persia !
RépondreSupprimerA tenter pourquoi pas, j'aime bien le thème des cavaliers de l'Apocalypse, mais probablement pas à ce prix.
Le premier tome sort en poche cet été je crois bien !
RépondreSupprimerMais avec une couverture à la Démonica : http://i57.servimg.com/u/f57/17/76/83/06/jones10.jpg