dimanche 30 novembre 2014

Widdershins, tome 1 : Le Pacte de la Voleuse


Auteur : Ari Marmell
Éditions Lumen
410 pages
15€

Dans une autre vie, elle s’appelait Adrienne Satti, mais à présent, elle n’est plus que Widdershins. Gamine des rues, devenue noble, puis voleuse – la vie ne l’a pas épargnée. Orpheline très jeune, elle a connu la pauvreté et le luxe les plus extrêmes. Revenue aux ruelles sombres d’où elle était sortie, elle est désormais considérée comme l’une des voleuses les plus intrépides... Mais ses talents suffiront-ils à la sauver de la ténébreuse conspiration qui ronge inexorablement les entrailles de la cité de Davillon ? 

Découvrez Widdershins, l’aristocrate devenue voleuse, qui connaît mille façons de couper une bourse et autant de charmer ducs et barons dans les salons de la noblesse !









Mon avis :

Après un début plutôt laborieux, je ressors finalement plutôt satisfaite, voire même enthousiaste, de ma lecture de Widdershins et je tiens à remercier - une nouvelle fois - les éditions Lumen ainsi que le forum Au Cœur de l'Imaginarium pour ce partenariat.

J'ai tout d'abord été interpellée par le mot widdershins, le titre du roman qui est aussi le surnom de la jeune voleuse que l'on suit. Widdershins est un terme signifiant « dans le sens contraire des aiguilles d'une montre » , autant vous dire tout de suite que ça a bien plus de classe en anglais. De plus, c'est un surnom original est approprié pour l’héroïne éponyme qui va se retrouver plus d'une fois à devoir lutter seule contre tous...

...Enfin, pas tout à fait seule ! Car en effet, la particularité d'Adrienne Satti, ou Widdershins, vient principalement du fait qu'elle « cohabite » avec son Dieu personnel, Olgun, dont elle est la seule fidèle. Cette situation date d'une tragédie survenue quelques années plus tôt, tragédie durant laquelle l'intégralité des fidèles d'Olgun, et donc des proches de notre héroïne, sont morts assassinés d'une horrible façon. Ce jour là, Adrienne Satti est elle aussi un peu morte pour laisser place à Widdershins, voleuse expérimentée, aidée dans sa tâche par Olgun lui-même. Mais je ne vous en dirai pas plus, pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte, même si celle-ci surviendra bien tard.

Aussi, même si j'ai fini par vraiment beaucoup apprécier le roman, j'ai eu beaucoup de mal à m'y plonger. En effet, l'auteur a choisi de construire son récit sur deux périodes, alternant les chapitres entre présent et passé, ce dernier se rapprochant chaque fois un peu plus du premier et ce jusqu'à ce qu'ils se rejoignent, à la toute fin. Si je dois reconnaître que c'est plutôt bien fait, que chaque flash-back est placé au bon moment pour nous apporter l'exact degré d'information nécessaire, j'ai tout de même trouvé que le rythme en pâtissait beaucoup. Ce qui fait que j'ai mis beaucoup plus de temps que prévu à lire ce roman jeunesse de 400 pages, n'hésitant pas à reposer le livre après seulement un chapitre. Si la construction sert l'intrigue avec brio, elle ne tease pas assez le lecteur pour lui donner envie de dévorer le livre. Et ce jusqu'au 100 dernières pages, au moins.

Car en effet, j'ai lu les dernières pages en très peu de temps, elles seules me faisant oublier tout ce que j'avais pu reprocher au roman. Les flash-back sont toujours présents, mais offrent enfin les réponses tant attendues qui donne clairement envie de revenir au présent à chaque fin de chapitre. En deux mots, c'est dynamique et passionnant. C'est vraiment dommage, car j'ai presque dû me forcer à lire jusque là avant de ne finalement plus pouvoir reposer le livre. Ça me donne à la fois très envie de me jeter sur le second tome, tout en me faisant un peu peur : Et si l'auteur choisissait la même construction ?

À part ce défaut qui m'a vraiment embêtée, le reste n'est finalement rien de bien méchant : Il y a bien la multitude de personnages un peu trop manichéens, qui a fait que j'ai tout de suite classé les « bons » et les « méchants » dans des cases sans plus les en sortir, ainsi que leurs noms, qui ne m'ont pas semblé crédibles. Pour le coup, j'aimerais beaucoup savoir si c'est une lubie de traducteur qui a absolument tout voulu franciser ou si Ari Marmell a une passion pour les prénoms et noms français, mais dans tous les cas, j'ai trouvé ça un peu too much. 

J'ai cependant beaucoup apprécié l'univers créé par l'auteur, et la place accordée à la religion et aux très nombreux dieux dans celui-ci. L'intrigue tourne autour d'eux, de leurs fidèles et d'un complot auquel Widdershins sera intimement liée bien contre son gré. Elle ne peut alors compter que sur elle-même, quelques rares amis, ses talents et son avantage principal : Olgun lui-même. J'ai beaucoup apprécié le caractère de l'héroïne, bien qu'elle n'ait pas assez de défauts à mon goût, défauts qui auraient pu la rendre plus humaine et plus attachante. Je n'ai vraiment ressenti d'affection pour elle qu'à la fin. Olgun, en revanche, est un personnage très bien travaillé. Alors qu'il ne prononce pas un seul mot et qu'on ne le connaît finalement qu'à travers les ressentis de Widdershins, on découvre un dieu susceptible et taquin, mais aussi compatissant et attentionné.

Je ressors donc finalement contente et j'ai même plutôt hâte de recevoir le second tome de Widdershins, avec lequel je serai plus tolérante. En effet, je pars du principe que si l'auteur a choisi la même construction et le même rythme, il m'offrira un final tout aussi bon que celui de ce premier tome, et je serai donc motivée à y arriver plus rapidement. Aussi, vous remarquerez que je n'ai pas fait mon éloge habituelle aux éditions Lumen. Sachez que ce n'est pas du tout négatif, c'est juste qu'une fois encore, je suis plus que satisfaite de la qualité du livre, et que cela deviendrait vraiment répétitif si cela apparaissait dans chacune de mes chroniques... Une petite chose pour terminer : Quelques passages peuvent être sanglants, et la mort est clairement présente au cours de l'histoire. Widdershins est certes un roman adressé à la jeunesse, mais à un public tout de même assez mature. Je finirai donc par remercier une dernière fois les Éditions Lumen et le forum Au Cœur de l'Imaginarium, et j'ai hâte de me replonger dans l'univers créé par Ari Marmell ! 


 

mardi 25 novembre 2014

La Musique du Silence

Auteur : Patrick Rothfuss
Illustration de Marc Simonetti !
Bragelonne
168 pages
20€

Rares sont ceux qui connaissent l’existence du Sous-Monde, une toile brisée d’anciennes galeries et de pièces laissées à l’abandon qui s’étend dans les profondeurs de l’Université.
Protégée par ce labyrinthe sinueux, confortablement installée au cœur même de ces lieux désolés, vit une étrange jeune femme.

Le silence et les ténèbres semblent être ses seuls compagnons sur le chemin qu’elle se fraie dans cet univers souterrain. À moins qu’elle ne perçoive autre chose. Comme une complainte des oubliés, mêlant douceur et amertume à son existence…

Son nom est Auri. Et sa vie est peuplée de mystères.
Parmi les nombreuses rencontres de Kvothe, la plus attachante est sans nul doute celle d’Auri. Cette jeune femme, au caractère à la fois sauvage, enfantin et précieux, reste voilée de mystère. Le regard qu’elle porte sur le monde semble percevoir bien plus que celui du commun des mortels. Bientôt elle reverra Kvothe et il faudra lui offrir un présent. Il est temps de se mettre en quête.




Mon avis :

La Musique du Silence, ou The Slow Regard on Silent Things en version originale, est une nouvelle sur Auri, un personnage secondaire de la saga Chronique du Tueur de Roi de Patrick Rothfuss. C'était un des livres que j'attendais le plus cette année, ayant plus qu'adoré les deux premiers romans de la trilogie de Rothfuss : Le Nom du Vent et La Peur du Sage. Auri étant un excellent personnage secondaire, j'attendais beaucoup de cette nouvelle, tout en ayant très peur vu les nombreux avis négatifs que l'on peut trouver sur Goodreads.

Je regrette beaucoup d'avoir douté un seul instant de Patrick Rothfuss, et j'ai vraiment adoré cette nouvelle. Pour moi, et je l'espère, pour ceux qui connaissent l'univers de la saga et qui aiment Auri, ce court roman est absolument parfait. Différent de ce à quoi l'auteur nous avait habitué, différent par bien d'autres points techniques, comme le fait qu'il soit écrit à la troisième personne par exemple, il nous permet de découvrir aussi Rothfuss différemment. J'ai bien du mal à comprendre la vague de haine qui a accompagné la sortie de La Musique du Silence, probablement exacerbée par l'attente du tome 3, car j'ai été pour ma part plus que conquise.

Je ne sais vraiment pas comment critiquer ce livre... Je commencerai donc par vous parler de l'objet lui-même. Je me suis fait violence pour ne pas me jeter sur The Slow Regard on Silent Things dès sa sortie, préférant attendre un LONG mois la sortie française, et ce à cause de Marc Simonetti, une fois encore. Son illustration de couverture est absolument parfaite, à la fois en adéquation avec la nouvelle, le personnage d'Auri et les autres romans de Patrick Rothfuss. J'aurais été prête à l'acheter uniquement pour sa couverture. Et je ne vous parle pas des superbes illustrations intérieures qui lui font un merveilleux écho, toutes en noir et blanc dans un style de croquis parfait pour illustrer le texte. Je suis conquise à 100% et je suis vraiment ravie du travail de Marc et de Bragelonne. Bien sûr, vous n'êtes pas forcément comme moi, à la recherche d'un beau livre autant que d'une belle histoire. Auquel cas sachez que La Musique du Silence vaut 20€ pour 168 pages. C'est beaucoup pour un livre que vous risquez de lire en deux heures, certes. Mais une fois que vous l'aurez entre les mains, ça ne comptera plus du tout.

Essayons de parler de cette nouvelle, maintenant. Avant toute chose, ne découvrez pas Patrick Rothfuss avec La Musique du Silence, ce serait vraiment dommage. Et si vous ne me croyez pas, l'auteur lui-même vous préviendra dès les premières pages. Il est impératif d'avoir lu au moins le premier tome de la saga Chronique du Tueur de Roi pour apprécier pleinement l'histoire d'Auri, car l'action (enfin, l'action... j'y reviendrai) prends place en plein milieu de l'intrigue de Kvothe. En parlant de Kvothe, sachez qu'il n’apparaît pas dans la nouvelle, pas plus que n'importe quel autre personnage. Auri est seule avec elle-même, et ce durant une longue semaine. Vous trouverez donc peu d'action et aucun dialogue dans ce livre.

Vous vous demandez probablement ce que l'on trouve dans ce livre, dans ce cas. On y découvre le quotidien de Auri, dans le Sous-Monde, alors qu'elle attend que Kvothe vienne la voir. Il viendra dans sept jours, c'est donc le temps qu'il lui reste pour lui trouver un cadeau. Vous connaissez Auri (ou pas) et vous soupçonnez donc que sept jours à ses cotés se teinteront de magie, de mystères et d'étrange. En vivant quelques jours à ses cotés, on comprend un peu mieux sa vision du monde, une vision dans laquelle les objets ont une sorte d'âme, des pensées et même des envies et des traits de caractère. Ils sont son unique compagnie et ses journées n'ont pour but que de mettre les choses à leur place, comme il faut. Ça peut sembler fou, et ça l'est sûrement, car Auri est après tout une jeune fille touchée par la folie. Mais pour elle c'est absolument normal, c'est son quotidien et même si on voit clairement à quel point c'est fou, au fil des pages on en vient quand même à craindre qu'un objet puisse être mal placé, irrité ou brisé.

Ce bout d'histoire prenant place bien après la première rencontre de Kvothe et Auri, nous en apprenons finalement peu sur le passé de la jeune fille. Nous ne pouvons que spéculer sur certains points, et si La Musique du Silence nous permet tout de même de la connaître bien mieux, elle reste extrêmement mystérieuse. Cela ne m'a pas du tout déçu, j'en aurais au contraire voulu à l'auteur de trop nous en révéler, lui qui entretient précautionneusement le mystère depuis le début. Et même si le récit est à la troisième personne, il est suffisamment bien mené pour que l'on ait vraiment l'impression de vivre les événements à travers les yeux de l'héroïne. Ce que je veux dire, c'est qu'à aucun moment le concept de folie est abordé, tout est raconté de façon neutre, comme si la façon de vivre d'Auri était tout ce qu'il y a de plus naturel. Cela permet de rester en surface, de ne pas analyser le coté triste et sombre de son état, et de nous concentrer sur sa quête et son univers. C'est très bien joué de la part de l'auteur, tout dans l'émotion et dans la retenue, ce qui rend le tout passionnant et attendrissant alors qu'il ne se passe finalement pas grand chose.

Enfin, on visite tout de même le Sous-Monde, ce fameux labyrinthe sous l'Université où vit Auri, et on le découvre sous un nouveau jour. J'avoue l'avoir trouvé plus accueillant qu'il ne l'était dans les autres romans, avoir eu l'envie de suivre Auri alors que j'aurais lâchement fui auparavant. Elle ne le voit clairement pas comme Kvothe le voit, c'est son foyer, son refuge, sa mission.

Et puis il y a ces quelques « révélations » qui est un bien trop grand mot mais je n'en trouve pas d'autres. Ce sont des détails, quelques phrases lâchées innocemment, qui nous font élaborer des théories sur ce personnage bien mystérieux, des phrases qui m'ont fait réfléchir, qui m'ont fait changer d'idées sur certaines choses. J'aime Auri encore plus, je l'admire beaucoup plus. Elle me fait aussi un peu peur et elle me rend aussi un peu triste. C'est un personnage tout en nuance avec beaucoup de potentiel. Mais je ressors de cette lecture avec l'envie d'en savoir plus tout en étant ravie que ce ne soit pas le cas. Je ne suis pas claire, et je m'en excuse. Mais c'est un livre bizarre pour les gens bizarres, et même un peu tout cassés, comme le dit l'auteur à la fin.

Alors... Alors j'ai adoré ce livre. Je ne pense pas que beaucoup de gens l'aimeront, parce qu'il ne s'y passe pas grand chose, parce qu'il n'y a aucun dialogue, parce qu'il ne répond pas aux questions qu'il pose. Mais si vous aimez Auri, je pense que vous y trouverez quand même quelques petites choses qui vous plairont. À tous ceux qui sont tombés sur cette page sans avoir lu Le Nom du Vent, je vous conseille de commencer par là et de découvrir le premier tome de la meilleure saga que j'ai lu. C'est bien plus terre à terre, mesuré et pensé que La Musique du Silence qui n'est pas vraiment une histoire. J'espère en tout cas que l'auteur nous offrira d'autres nouvelles, et que Bragelonne sortira bientôt celle sur Bast... *supplication*



mardi 11 novembre 2014

The Creature Vault





Auteur : Jody Revenson (entre autres)
Harper Design
208 pages
Environ 30€ en VO / 40€ en VF

SORTIE EN FRANCE LE 14 NOVEMBRE

Détraqueurs et elfes de maison, mandragores et strangulots, sombrals et acromentules, dragons et loups-garous... nombreuses et merveilleuses sont les créatures qui peuplent l'univers fantastique de Harry Potter.

C'est toute cette incroyable ménagerie, créé par J. K. Rowling et magnifiée à l'écran, que cet ouvrage exclusif vous invite à mieux connaitre, grâce à des fiches et des informations exclusives. Avec de rares dessins préparatoires, des photos des coulisses et des secrets de tournage, ce recueil inédit est un must absolu pour les tous les fans de Poudlard.



Mon avis :

L'immense fan de Harry Potter que je suis ne pouvais passer à côté de The Creature Vault (ou Le grand livre des Créatures en français) C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai feuilleté cette sorte d'artbook, retrouvant le plaisir que j'avais éprouvé à dévorer Film Wizardry. D'ailleurs, même si les deux livres n'appartiennent pas à la même maison d'édition, j'ai été très agréablement surprise de constater qu'ils faisaient la même taille (ceci dit, je parle de la première version originale à la * couverture rouge*) et se mariaient très bien dans ma bibliothèque.

Je ne m'attendais pas forcément à trouver dans The Créature Vault ce qui j'y ai découvert. En effet, c'est un livre qui se rapporte beaucoup aux films, au design des créatures, et je ne m'attendais pas forcément à ça. En fait, je pensais que ce serait un objet imitant un livre de cours, une sorte manuel scolaire, un peu plus proche de l'univers des livres que de celui des films.


Je ne suis pas déçue pour autant, au contraire, je trouve l'idée de nos offrir les premiers jets des croquis préparatoires excellente ! Vous y découvrirez non seulement les animaux fantastiques, mais aussi les créatures intelligentes qui forment un peuple à part entière, comme les centaures, les gobelins ou les êtres de l'eau. J'ai été surprise de découvrir des pages consacrées aux animagus, lesquelles étaient illustrées de façon très précise, expliquant clairement le travail de morphing réalisé, par exemple (pour Queudver, Sirius et McGonagall !) 


Vous aurez, à chaque page consacrée à une nouvelle créature, un petit encart appelé Fast Facts vous rappelant dans quel tome est apparue la créature pour la première fois, où peut-on la trouver, une courte description prise directement dans les livres... mais aussi un détail sur le design ou une petite anecdote à propos de sa création.


Je serai en revanche parfaitement incapable de vous parler de l'acromantula et des pages consacrées à Aragog, pages que j'ai tout simplement préféré passer après un haut-le-cœur terrible. Arachnophobes, n'hésitez pas à passer vous aussi les quelques pages de croquis détaillés d'araignées géantes, ainsi que les différentes études réalisées pour arriver au résultat apparaissant dans le troisième film... Brrr ! J'en frissonne encore... Mais ces quelques horribles pages sont bien vite compensées par des dizaines d'autres où vous verrez comment les mots de J.K. Rowling ont pris vie grâce à des illustrateurs talentueux. (ce paragraphe ne cible donc que les arachnophobes, hum)

Eh oui, Dobby aurait pu ressembler à Cortex de Minus et Cortex...
 Le livre est divisé en neuf parties, appelées chapitres :  Les habitants de la forêt (comme les centaures ou les hypogriffes...), des lacs ( nos chers strangulots, par exemple...) et du ciel (où l'on trouve des dragons...), les "indésirables" ( comme les trolls ou les charmants gnomes...), les métamorphes (tels que les animagus et les épouvanteurs...), le "monde du travail" (soit les chouettes de la poste ou encore les elfes de maison...) les forces obscures (ou les affreux méchants, comme par hasard les détraqueurs ou les inferi...), les familiers (de Hedwige à Nagini en passant par Croutard ou Fumseck...) et enfin la serre (Mandragores, Filet du Diable, Saule Cogneur... Toutes ces plantes un peu plus vivantes que les autres !)


Le sommaire !
Certaines parties sont clairement plus intéressantes ou plus développées que d'autres, et j'ai été plutôt contente des choix réalisés. Je me suis tout d'abord dit que j'aurais préféré un livre différent pour tout ce qui est plus flore que faune mais finalement, je trouve que c'est très bien ainsi. Les plantes intéressantes sont plutôt rares dans le monde créé par J.K. Rowling et celles mises en avant ici sont définitivement les meilleures, n'en déplaise à Neville. 

Je ne veux pas trop en dire non plus, ni trop en montrer, au cas où vous voudriez conserver le plaisir de la découverte. Je ne peux que vous encourager à vous précipiter sur le livre dès sa sortie, en vous conseillant tout de même la VO pour son prix plus abordable. Mon seul tout petit bémol sera un caprice d'enfant gâtée habituée aux nombreux goodies présents dans ce genre de livre : ici, vous n'aurez qu'un petit livret illustré sur les hiboux postaux, ainsi qu'un poster ... Que j'ai oublié de prendre en photo, mais que vous pouvez apercevoir dans *cette courte vidéo* Bon, comme je vous disais, ce n'est pas si mal !

Il y a aussi de belles illustrations comme celle-ci
C'est, à mes yeux, un must-have pour les fans d'Harry Potter. The Creature Vault est un très bel objet livre, bien réalisé et très intéressant. De plus, deux livres du même genre sortiront en 2015 : The Character Vault (une encyclopédie sur les personnages) et The Book of Magical Places (une sorte d'atlas des lieux magiques) histoire de remplir nos étagères de magnifiques livres magiques !